Neuf mois après sa disparition, les ossements du petit Émile ont été découverts par une randonneuse le samedi 30 mars non loin du hameau du Haut-Vernet, dans lequel il séjournait pour des vacances chez ses grands-parents en juillet dernier. Quatre jours plus tard, l’enquête se poursuit, et des vêtements appartenant au garçonnet ont été retrouvés. La maman d’un agriculteur ciblé avait d’ailleurs pris la parole suite à cette découverte.
Sur le plateau de BFMTV, la colonelle Marie-Laure Pezant, porte-parole de la gendarmerie nationale, a notamment indiqué qu’il existait une chance infime d’être passé à côté des os du petit garçon lors des battues de grande envergure qui avaient été organisées afin de le retrouver, même si cela reste peu probable selon elle. Pour le moment, l’hypothèse d’une chute mortelle est envisagée, mais les enquêteurs n’écartent aucune piste, y compris celle impliquant un acte de la part d’une personne malveillante.
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Un geste qui complique l’affaire Émile
En transportant le crâne trouvé à la gendarmerie dans un sac plastique, la promeneuse qui a découvert les ossements du petit garçon, dont l’identité reste pour le moment confidentielle, a involontairement altéré une preuve cruciale. François Heulard, le directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), a exprimé ses préoccupations dans une interview accordée au Figaro.
Selon lui, cette action, bien que probablement guidée par une bonne intention, pourrait avoir des répercussions importantes sur la qualité et la fiabilité des hypothèses futures de l’enquête.
Le fait que les ossements aient été bougés rend l’endroit exact de la découverte moins précis.
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Heulard met en avant les difficultés inhérentes à l’examen d’une scène de crime déjà complexe de par sa topographie : un terrain accidenté, couvert de rocaille, de ronces et d’une végétation dense, qui rendent l’analyse encore plus délicate.
W9 annonce une soirée spéciale
La chaîne W9 a pris l’initiative d’orienter le focus de son émission « Enquête Criminelle » vers les événements récents entourant la mystérieuse disparition d’un enfant, une affaire qui a captivé et ému le public. Programmée pour une diffusion en prime time mercredi à 21h10, cette édition spéciale promet d’explorer en profondeur les questions brûlantes et les théories entourant cette affaire.
Nathalie Renoux, accompagnée d’experts dans divers domaines, proposera des analyses et des discussions en temps réel, contribuant à éclairer les téléspectateurs sur les implications de ces récentes découvertes. Dans un communiqué officiel, la chaîne explique : « Le documentaire reviendra sur toutes les pistes imaginées par les enquêteurs puis en plateau. Nathalie Renoux sera entourée par de nombreux spécialistes qui réagiront, en direct, aux derniers développements de l’affaire. » Parmi les dernières avancées, le procureur de la République a annoncé la découverte de fractures post-portem ainsi que des morsures d’origine animale, sans qu’aucun trauma ante-mortem n’ait été pour le moment constaté.